Situation de la Grèce

Citation :

Ce que la Grèce doit encore faire pour obtenir 130 milliards



Malgré la violence de la réaction des Grecs, l'UE se félicite de l'adoption par Athènes d'un nouveau plan d'austérité. Reste à obtenir 325 millions d'économies, et un soutien écrit des responsables politiques à la rigueur, avant de verser une nouvelle aide financière. Le tout avant mercredi.


La Commission européenne a "salué" lundi l'approbation par la Grèce d'un nouveau train de mesures de rigueur, y voyant une "avancée cruciale" vers l'octroi en contrepartie de prêts de 130 milliards d'euros et vers l'effacement d'une partie de la dette du pays. [/b] Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a jugé devant la presse que le vote du Parlement grec intervenu dimanche "exprimait la détermination du pays à mettre fin à la spirale de la dette". Un vote acquis toutefois dans des conditions difficiles, alors que la rumeur des manifestations était perceptible jusque dans le parlement à Athènes, et que la révolte de la population s'est traduite par une nuit de violences sans équivalent depuis les émeutes de 2008... La ville s'est réveillée lundi sur une scène de chaos : 45 bâtiments avaient été totalement ou partiellement détruits par le feu, et le centre-ville offrait un spectacle de vitrines brisées par des jets de pierres ou de rideaux de fer tordus.

Qu'importe. Désormais, la zone euro se dirige vers l'adoption d'un plan de sauvetage d'une ampleur sans précédent dans le monde.

L'Union monétaire avait posé jeudi soir trois conditions et donné à Athènes six jours pour les réunir, en échange de cette tranche de 130 milliards d'euros cruciale pour la Grèce qui, sans cela, risque le défaut de paiement incontrôlé en mars, à l'échéance de créances de 14,5 milliards d'euros. L'approbation du plan d'austérité par le Parlement grec était l'une de ces conditions, il en reste donc deux à remplir pour Athènes d'ici la prochaine réunion de l'Eurogroupe mercredi à Bruxelles : trouver 325 millions d'euros d'économies supplémentaires dans le budget 2012, et apporter l'engagement écrit des responsables politiques soutenant la coalition au pouvoir sur leur soutien au plan de rigueur. Les Européens, méfiants vis-à-vis de la classe politique du pays, veulent en effet s'assurer que les promesses ne voleront pas en éclat après les prochaines élections en Grèce, qui auront lieu en avril .

"L'alternative est épouvantable"

Selon une source européenne, ces deux derniers obstacles devraient bien être franchis d'ici mercredi. Concernant les 325 millions, "il semble que le gouvernement grec va trouver ces économies en réduisant son budget de la Défense, ce qui n'est pas une mauvaise chose", dit-elle. Cette source s'est aussi dite "optimiste" concernant l'engagement écrit des deux grands partis, les socialistes de Georges Papandréou et les conservateurs d'Antonis Samaras, après que le parti d'extrême droite Laos s'est exclu de lui-même en quittant le gouvernement de coalition.

Les marchés ont immédiatement réagi positivement lundi au vote du Parlement grec, où le plan d'austérité a recueilli 199 voix de majorité sur un total de 300 députés, dont 278 présents. A Francfort, le Dax grimpait de 1,14% en début de séance, tandis que la Bourse de Paris était en hausse de 0,72% et celle de Londres de 0,80%. Ce soulagement des marchés contraste avec la violence des manifestations qui ont accueilli en Grèce le vote d'un plan de rigueur assorti de mesures particulièrement douloureuses pour la population, avec notamment une baisse de 22% du salaire minimum.

"Je comprends bien que les mesures sont très dures" pour la population grecque, "mais l'alternative est épouvantable", a réagi un haut responsable au sein de la Commission européenne lundi, faisant référence à un défaut de paiement brutal du pays qui ruinerait les ménages. "Personne n'a d'argent pour un plan de relance budgétaire, et l'aide au pays se compte déjà en milliards d'euros", a par ailleurs souligné ce responsable face aux critiques de la gauche européenne pour qui un plan de relance eut été plus profitable à l'économie grecque qu'une austérité plongeant les Grecs dans la pauvreté. L'aide de 130 milliards d'euros qu'attend Athènes de la part de ses créanciers publics, qui s'ajouterait à un précédent programme de 110 milliards d'euros, va en effet de pair avec l'effacement de 110 milliards d'euros de dette grecque par ses créanciers privés (banques, fonds d'investissement et assurances), un montant inédit jusqu'ici : la dette de l'Argentine atteignait 82 milliards de dollars lorsqu'elle a fait défaut en janvier 2002.

TF1

Citation :

Le plan d’austérité adopté, le centre d’Athènes saccagé



Carcasses fumantes d’édifices historiques, vitrines brisées : Athènes s’est réveillée, hier matin, choquée par l’ampleur des dégâts. Le centre de la ville a été la cible de violences en marge d’une manifestation géante contre le nouveau plan d’austérité qui était voté en même temps au Parlement. Selon les décomptes officiels, 45 bâtiments ont été totalement ou partiellement endommagés par des incendies criminels tandis que les rideaux de fer tordus et dégradés se comptaient par dizaines.

Des élections anticipées prévues en avril

Avec l’adoption, dans la nuit de dimanche, du plan d’austérité, la Grèce avance vers le déblocage d’un plan de sauvetage exceptionnel. Il reste désormais deux conditions à remplir pour Athènes, d’ici la prochaine réunion de l’Eurogroupe mercredi : trouver 325 millions d’euros d’économies supplémentaires dans le budget 2012, et apporter l’engagement écrit des responsables politiques sur leur soutien au plan de rigueur. En échange, une aide cruciale de 130 milliards d’euros sera octroyée à la Grèce.

Hier, le porte-parole du gouvernement grec a par ailleurs annoncé la tenue d’élections législatives anticipées au mois d’avril.

Le candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, et quelque 500 personnes étaient réunis hier soir devant l’ambassade de Grèce à Paris. Ils voulaient montrer leur solidarité avec le peuple grec qui va subir des mesures particulièrement douloureuses avec l’adoption de ce nouveau plan d’austérité. Parmi elles, une baisse de 22 % du salaire minimum.

Le dauphiné

C'est pas gagné pour eux !

les pauvres !

et puis ça fait flipper aussi

parce que le smic diminué de 20% je crois, les taux d'interet etc ...
on en est peut être pas si loin

Ceci dit, je crois qu'un des problème de l'état là bas, c'est de récupérer les impots car ce n'est pas vraiment rentré dans les moeurs. Ces 20 % correspondent peut-être à ce que nous payons sans nous poser de questions !

Citation :

L'aide à la Grèce suspendue, retour du spectre de la banqueroute



Outre le vote dimanche du programme d'austérité au milieu des émeutes, Athènes devait trouver 325 millions d'euros d'économies supplémentaires, et fournir des assurances que les réformes seraient appliquées. Deux conditions non réunies. La réunion de l'Eurogroupe prévue ce mercredi est reportée.



Les Grecs auraient pu croire que les nouveaux sacrifices qui leur ont été imposés cette semaine, à l'issue d'un vote acquis dans la douleur au parlement, et sur fond de manifestations qui ont tourné à la guérilla urbaine à Athènes, seraient au moins suffisants pour obtenir l'aide promise par les bailleurs de fonds internationaux. Mais il n'en est rien. La zone euro a décidé mardi de reporter à nouveau le déblocage des 130 milliards d'euros attendus, Athènes n'ayant pas rempli à temps toutes les conditions, alors que certaines voix s'élèvent pour évoquer une sortie du pays de la monnaie commune. Du coup, une réunion de l'Eurogroupe, initialement prévue ce mercredi à Bruxelles pour approuver le plan de sauvetage, a été annulée et remplacée par une simple conférence téléphonique. La décision a été repoussée à lundi.



La prochaine échéance est dont lundi avec la réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles, programmée de longue date. De source proche des négociations, on espère être "encore dans les clous" pour éviter un défaut de paiement en mars". Mais, avertit un autre négociateur, les reports à répétition de l'aide à la Grèce deviennent inquiétants : "A croire qu'on veut aller vers le défaut de paiement sans le dire...".

Un défaut de paiement grec aurait "des conséquences dévastatrices", non seulement pour Athènes, mais pour l'Europe entière, a mis en garde mardi le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn. Mais le ministre luxembourgeois des Finances, Luc Frieden, n'a pas hésité à laisser entendre que la Grèce pourrait être exclue de la zone euro si elle ne tenait pas ses promesses de réformes et de réduction du déficit budgétaire.

TF1

il y a pourtant un tel potentiel touristique

ça ne suffit peut-être pas à faire tourner un pays. Ceci dit, ce qui se passe au niveau finance entre les pays est loin d'être bien net aussi !

c'est sur et le résultat c'est la soupe aux cailloux

cette situation est certainement très inquiétante pour eux, mais je crois qu'elle l'est aussi pour nous plus que ce qu'on crois car ça montre un fonctionnement sans aucune tolérance dont on est tributaire aussi !

le communisme aussi

tous ces modèles sont moribonds mais plein de gens s'y raccrochent comme des morts de faim